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Vert Émeraude 3:240:00/3:24
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Brisez-moi 4:190:00/4:19
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Manie 3:540:00/3:54
Prose et poésie
Outre ma passion pour la musique, j'écris aussi beaucoup. De la prose, poésie, des billets, des pensées, des mantras... Alors je vous présente la section prose et poésie. Laissez-vous aller à fouiller au travers de ces pages. N'hésitez pas à m'écrire pour des demandes spéciales ou pour tout commentaire :)
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Le bleau de l'océan
Le bleu de l'océan
L’orchidée sur ton visage
Frotte sur ton cuir applati
Émane en moi les odeurs
Des larmes bleue sur tes joue rougies
J’ai mon parapluie
Que je pose au dessus de ma tête
Inodore et insensible
Coule le flot de mon exil
Nul ne croit au parfum
De la torpeur des abandons
En note de coeur à la luxure
Vaillante objection à mon futur
On a testé mes mains
Qui construisent sur les arcades du temps
Des voiles de paillettes iridescentes
Pénétrant dans la sueur de mes tempes
Et je pleure devant l’océan
De qui j’aurais voulu déchirer les nuances
Pour mes tissus d’aristocrates en extase
Mais maintenant c’est simplement
Ta beauté que je veux admirer
Géants
Petit, tu me parle. Je t’écoute...
Tu m'as souris.
Tu as eu le courage petit, de me regarder dans les yeux et d'avouer ce qui te pèse tant. Tu aurais voulu que je t’amène si loin.
J'ai voulu soulever les terres, j'ai pleuré pour toi et ton frère.
Je t’aurais tenu sur mes épaules. Pour que tu vois combien le ciel s’étend. Qu’il y a beaucoup au-delà d’ici.
Je t’ai souris…
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J’ai pris ton silence dans mes bras. Sur ta feuille blanche, j’ai vu un océan.
Et la pierre est tombée dedans. Et tu vois maintenant les vagues, petit. Ils t’engloutissent. Il vous enchainent aux ciels de tempêtes. Tu veux te sauver. Je n’arrive plus à le faire.
Et je ne peux plus le cacher, je suis lié à toi. Je te suis ou que tu vas.
Je suis le mécène et le truand.
Et toi, tu as grandi petit. Tu es comme un géant. Celui qui grimpe plus haut que tout.
Colibri.Mars2021
Vert d’envie
Brouillards sonores
Éclats et halos de lumières
Dans nos paysages urbains
Où sont passés nos desseins archéens
Nous on avance
Un pas vers la croissance
Comme le courant électrique
Dans nos vaisseaux sanguins
Enfermés dans une bulle d’air
Une prison de carbone
On se construit un effet de serre
Qui nous brulera dans toutes nos formes
Qui brulera toutes les sommes de papier
Pour blanchir le vert dont on l’avait déraciné
On ne se construit que des ulcères
L’acidité des eaux usées devient amère
On se fait la guerre parce que verts d’envie
On se dit que l’herbe est plus verte ailleurs
On court trop vite
On tasse tout sur notre chemin
On court et on évite
L’enfant qui joue, l’enfant qui rit
Nous on les regarde se mettre au vert
On envie leurs pieds nus dans l’herbe
Leurs vêtements de bouette maculés
Leurs trésors sous cette terre qu’on a pillée
Et ils nous regardent verts de furie
De voir ce qu’on leur arrache
Mais on se dit qu’on avance
Et que rien ne pourra nous arrêter
Et ils nous disent d’écouter l’écho de l’eau
L’écolo qui appelle au bleu du ciel, au vert de l’herbe
Ils nous disent tous qu’on a mal saisi
Le sens de ce que c’est
que de rendre l’eau verte
Texte présenté au concours de Poésie Antidote 2020. Sous la thématique "vert".
Colibri.Mars2020
AMNÉSIE
Une voiture sur le mauvais chemin
Glisse vers le gris de la nuit
Comme la poussée d’un flot infini
Sur le bord du ravin
La courbe trop abrupte
Un chemin qui a dévié
À toute allure
Par ma folie émancipée
J’ai…
Ouvert les yeux
Sur le ciel et ses oiseaux
Sauveurs des amnésies
Tirez-moi hors d’ici
J’ai oublié
Pourquoi je suis ici
J’ai oublié
Et tu me dis
Il y a toujours une raison
À la dérive culminante
Des choix à l’emporté
Tout est interrelié
J’ai…
Des routes à traverser
Par tremblements des sols
Des autres qui sont tombés
Je prends alors l’envolée
Blessures, bleus et courbatures
Pour tout ces combats
Face au vent et la chute
J’ai le mal des hauteurs
J’ai oublié
Pourquoi je suis ici
J’ai oublié
Mais enfin, c’est vrai j’y suis
Colibri.Avril2020
Pendant ce temps froid. Je reste chez moi. J’ai découvert une société inventée par l’homme. Et toutes les questions qui se sont posées. Une société pas si loin de la notre finalement. Et la vanité, l’orgueil, le pouvoir arraché, le pouvoir insatiable face à la quintessence de l’humanité. La femme pècheresse, la femme tigre et indomptée. Le sourire...nos sourires.
Tu joueras l’offensée, tu joueras victime de ton passé. Tu joueras avec ceux qui t’on inventée.
LES AUTRES
Les autres peuvent penser ce qu’ils veulent
Tu pourras rager sur toutes les preuves
Qu’ils sculptent de ton corps
Dévot symbole de la mort
Les autres pourront glousser
Quand à ma lecture classifiée
Tu toucheras la poussière
de toute leur vanité
De tous les contours
J’aurai les mots
Pour me délecter
De ton égo
Et quand les périphéries
De métal de barbaries
Sauront t’incendier
Je te demanderai
De choisir encore
Une autre chance face au dilemme
De la vérité et la morale
De la démence et l’oxymore
Tu manie ton arme sans savoir vraiment
Que tu tiens la loi dans tes mains déjà
Tu souris et ma foi, sache
Que ceux qui te haïssent ne peuvent sourire
Sans que tu n’existes toi
Colibri.janvier2021