Prose et poésie

Outre ma passion pour la musique, j'écris aussi beaucoup. De la prose, poésie, des billets, des pensées, des mantras... Alors je vous présente la section prose et poésie. Laissez-vous aller à fouiller au travers de ces pages. N'hésitez pas à m'écrire pour des demandes spéciales ou pour tout commentaire :)

Le bleau de l'océan

Le bleu de l'océan

L’orchidée sur ton visage

Frotte sur ton cuir applati

Émane en moi les odeurs

Des larmes bleue sur tes joue rougies

 

J’ai mon parapluie

Que je pose au dessus de ma tête

Inodore et insensible

Coule le flot de mon exil

 

Nul ne croit au parfum

De la torpeur des abandons

En note de coeur à la luxure

Vaillante objection à mon futur

 

On a testé mes mains

Qui construisent sur les arcades du temps

Des voiles de paillettes iridescentes

Pénétrant dans la sueur de mes tempes

 

Et je pleure devant l’océan

De qui j’aurais voulu déchirer les nuances

Pour mes tissus d’aristocrates en extase

Mais maintenant c’est simplement

Ta beauté que je veux admirer

Géants 

 Petit, tu me parle. Je t’écoute... 

Tu m'as souris. 

Tu as eu le courage petit, de me regarder dans les yeux et d'avouer ce qui te pèse tant. Tu aurais voulu que je t’amène si loin. 

J'ai voulu soulever les terres, j'ai pleuré pour toi et ton frère. 

Je t’aurais tenu sur mes épaules. Pour que tu vois combien le ciel s’étend. Qu’il y a beaucoup au-delà d’ici. 

Je t’ai souris… 

 

 

J’ai pris ton silence dans mes bras. Sur ta feuille blanche, j’ai vu un océan. 

Et la pierre est tombée dedans. Et tu vois maintenant les vagues, petit. Ils t’engloutissent. Il vous enchainent aux ciels de tempêtes. Tu veux te sauver. Je n’arrive plus à le faire. 

Et je ne peux plus le cacher, je suis lié à toi. Je te suis ou que tu vas. 

Je suis le mécène et le truand. 

Et toi, tu as grandi petit. Tu es comme un géant. Celui qui grimpe plus haut que tout.

 

Colibri.Mars2021

Vert d’envie 

 

Brouillards sonores 

Éclats et halos de lumières 

Dans nos paysages urbains 

Où sont passés nos desseins archéens 

 

Nous on avance 

Un pas vers la croissance 

Comme le courant électrique 

Dans nos vaisseaux sanguins 

 

Enfermés dans une bulle d’air 

Une prison de carbone 

On se construit un effet de serre 

Qui nous brulera dans toutes nos formes 

Qui brulera toutes les sommes de papier 

Pour blanchir le vert dont on l’avait déraciné 

 

On ne se construit que des ulcères 

L’acidité des eaux usées devient amère 

On se fait la guerre parce que verts d’envie 

On se dit que l’herbe est plus verte ailleurs 

 

On court trop vite 

On tasse tout sur notre chemin 

On court et on évite 

L’enfant qui joue, l’enfant qui rit 

 

Nous on les regarde se mettre au vert 

On envie leurs pieds nus dans l’herbe 

Leurs vêtements de bouette maculés 

Leurs trésors sous cette terre qu’on a pillée 

 

Et ils nous regardent verts de furie 

De voir ce qu’on leur arrache 

Mais on se dit qu’on avance 

Et que rien ne pourra nous arrêter 

 

Et ils nous disent d’écouter l’écho de l’eau 

L’écolo qui appelle au bleu du ciel, au vert de l’herbe 

Ils nous disent tous qu’on a mal saisi 

Le sens de ce que c’est 

que de rendre l’eau verte

 

Texte présenté au concours de Poésie Antidote 2020. Sous la thématique "vert".

Colibri.Mars2020

AMNÉSIE 

Une voiture sur le mauvais chemin 

Glisse vers le gris de la nuit 

Comme la poussée d’un flot infini 

Sur le bord du ravin 

 

La courbe trop abrupte 

Un chemin qui a dévié 

À toute allure 

Par ma folie émancipée 

J’ai… 

 

Ouvert les yeux 

Sur le ciel et ses oiseaux 

Sauveurs des amnésies 

Tirez-moi hors d’ici 

 

J’ai oublié 

Pourquoi je suis ici 

J’ai oublié 

Et tu me dis 

 

Il y a toujours une raison 

À la dérive culminante 

Des choix à l’emporté 

Tout est interrelié 

J’ai… 

 

Des routes à traverser 

Par tremblements des sols 

Des autres qui sont tombés 

Je prends alors l’envolée 

 

Blessures, bleus et courbatures 

Pour tout ces combats 

Face au vent et la chute 

J’ai le mal des hauteurs 

 

J’ai oublié 

Pourquoi je suis ici 

J’ai oublié 

Mais enfin, c’est vrai j’y suis

 

Colibri.Avril2020

Pendant ce temps froid. Je reste chez moi. J’ai découvert une société inventée par l’homme. Et toutes les questions qui se sont posées. Une société pas si loin de la notre finalement. Et la vanité, l’orgueil, le pouvoir arraché, le pouvoir insatiable face à la quintessence de l’humanité. La femme pècheresse, la femme tigre et indomptée. Le sourire...nos sourires. 

Tu joueras l’offensée, tu joueras victime de ton passé. Tu joueras avec ceux qui t’on inventée.

 

LES AUTRES

Les autres peuvent penser ce qu’ils veulent 

Tu pourras rager sur toutes les preuves 

Qu’ils sculptent de ton corps 

Dévot symbole de la mort 

 

Les autres pourront glousser 

Quand à ma lecture classifiée 

Tu toucheras la poussière 

de toute leur vanité 

 

De tous les contours 

J’aurai les mots 

Pour me délecter 

De ton égo 

 

Et quand les périphéries 

De métal de barbaries 

Sauront t’incendier 

Je te demanderai 

 

De choisir encore 

Une autre chance face au dilemme 

De la vérité et la morale 

De la démence et l’oxymore 

 

Tu manie ton arme sans savoir vraiment 

Que tu tiens la loi dans tes mains déjà 

Tu souris et ma foi, sache 

Que ceux qui te haïssent ne peuvent sourire 

Sans que tu n’existes toi

 

Colibri.janvier2021